
L’annonce faite à Marie : « Maintenant que je m’en vais, faîtes comme si j’étais là. »
Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Violaine, » chaste cœur », est si heureuse d’épouser Jacques Hury, se sent si comblée par le Ciel qu’elle ne peut se résoudre à laisser Pierre de Craon, un lépreux enragé d’amour pour elle, partir sans un baiser d’affection pure et lui offre même le cadeau de son fiancé, un » anneau d’or qui a la forme d’un oui ». Même si elle l’exhorte à être raisonnable, » Soyez un homme, Pierre, soyez digne de la flemme qui vous consume », l’ingénue Violaine, tout autant que son père ( qui choisit le même jour de quitter sa famille pour se rendre utile à Jérusalem), est pieuse et ressent au fond de son être qu’il faut rendre aux autres quand Dieu vous comble trop. Et puis il y a Mara, la sœur cadette au caractère difficile, qui menace de se tuer si le mariage se fait. Violaine, » obéissante, sensible et secrète », aura-elle la force de briser ses espoirs? Jacques, son fiancé, saura-t-il comprendre cet acte d’abnégation absolue? Et réussira-t-il à lui pardonner d’avoir détruit à jamais le bonheur, simple mais solide, qui leur tendait la main?