Alexandre Grondeau : la génération H rebelle et insoumise
Par Laurence Biava – Le roman Génération H était une véritable invitation à l’évasion, qui ne pouvait laisser indifférents, sur le plan du style ou de la narration en elle-même, les amateurs de la prose de Kerouac ou de Jim Harrison. On y sentait la patte, l’imprégnation, l’influence esthète et métallique des deux auteurs du début à la fin. Une grande part du livre était également consacrée à la musique : lors du prologue, la voix de Morrison résonnait dès le premier quart, enchainait Kurt Cobain, à sa toute fin, après les dédales paroxystiques des héros rencontrés.