Elisabeth Barillé : une haute et exigeante idée de la littérature

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Par Emmanuelle de Boysson – Elisabeth Barillé est une femme rare. Exigeante, elle se fait une haute idée de littérature. Depuis « Corps de jeune fille », à « Un amour à l’aube », elle ne cesse de sonder des figures féminines, de s’interroger sur le pouvoir des mots.

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Dans ce récit intime, elle avoue n’entendre que d’une oreille. Pour entendre mieux, autre chose, autrement. Elle revient sur ce virus attrapé enfant, à l’origine de cet handicap dont elle a fait une force. Un isolement qui lui a permis de se nourrir de lectures, de développer sa vie intérieure, de rêver, réceptive aux bruits qu’elle perçoit de l’oreille droite. « La surdité est une fidélité définitive, une fidélité à soi-même imposée du dedans, comme les aventures dictatoriales du dehors ». Sensible et poignant.

« L’oreille d’or », d’Elisabeth Barillé (éd Grasset).

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