Soeuf Elbadawi : les « Obsession(s) » du colonialisme montent sur scène

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Avec son spectacle « Obsession(s) », Soeuf Elbadawi propose une série de petites histoires qui invitent à interroger la mémoire.

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Cette création de l’artiste Comorien  invite à réfléchir sur les rapports de domination qui se sont crée au fil du temps, à partir de la « fabrique coloniale », comme l’appelle Soeuf Elbadawi. On retrouve sur scène plusieurs personnages d’origines différentes : Martinique, Québec, France, Comores. Leurs échanges – questionnements, bousculades, récits –  ont un but précis. Comme l’explique l’auteur, il s’agit d’une sorte de « mise à plat de tout ce qui a pu se dire ou se raconter sur le sujet (du colonialisme) ces dernières années ».

Ainsi, les personnages essaient d’aller au delà des stéréotypes qu’au cours des quatre derniers siècles se sont crées à la suite du colonialisme européen. Ce stéréotypes ont décrit une relation coloniale figée.
Une relation dont l’histoire a été racontée seulement par les dominants selon lui. Avec « Obsession(s) », Soeuf Elbadawi essaie de relancer le débat « de la réparation et de l’apaisement ».

 

André « Dédé » Duguet dans le rôle du conteur karib. (© G. Bastide)

 

 

 


« Obsession(s) »

Texte et mise en scène : Soeuf Elbadawi (co écriture des fragments Conte karib et Assassins d’aube en complicité avec André Dédé Duguet, du fragment
de La conquête en complicités et improvisations avec Francis Monty et Pierre Porcheron).
Avec : Leïla Gaudin, André Dédé Duguet, Francis Monty, Soeuf Elbadawi, Philippe Richard et l’ensemble soufi des Lyaman (Mourchid Abdillah, Mohamed Saïd, Chadhouli Mohamed)
Scénographie : Margot Clavières et Julie Vallée Léger

Prochaines représentation

Paris – Tarmac, scène internationale francophone
03, 04, 05 avril 2019 à 20h
www.letarmac.fr


Uzerche (19) – Auditorium Sophie Dessus
09 avril 2019 à 20h
www.auditorium.uzerche.fr

 


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* Soeuf Elbadawi : « Si les intellectuels s’intéressaient quelque peu à l’un des jardins secrets les mieux entretenus de la France sous nos tropiques, il pourrait y avoir un vrai débat »
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