Yoann Galiotto : « Pour un match, j’attends que tous les photographes soient installés, pour me mettre exactement à l’opposé »

Le photographe Yoann Galiotto n’était pas très porté sur le football. Mais son identité nimoîse l’a poussé vers le club de la ville, bouillant, sulfureux, passionné avec cette incandescence qui peut soulever une ville entière lorsque les bons résultats s’enchaînent. L’année dernière, alors que Yoann Galiotto quadrillait la ville pour enrichir son travail, le stade des Costières l’a fasciné et aspiré un soir de match. Depuis il s’est immergé dans les entrailles des Crocodiles du Nîmes Olympique. Il a participé à la vie du club : des entraînements, aux vestiaires, la ferveur des supporters et au bord du terrain les soirs de matches. De « ses instants décisifs » qu’il ne cesse de traquer, il vient de faire paraître un livre magnifique sur la vie du Nîmes Olympique avec un regard neuf sur la photographie sportive. Depuis Yoann Galiotto est devenu un fervent supporter autant qu’un photographe de l’opposé. Rencontre.