Mathias Bonnard : « Toboggan souligne qu’une trop grande passion mène à la psychopathie »

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Avec le premier tome de la BD « Toboggan », Mathias Bonnard, scénariste et dessinateur lance une saga qui commence au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale. Dans un monde peuplé de cochons anthropomorphes, on retrouve un clin d’oeil à la « Ferme des Animaux » de George Orwell, la suspicion généralisée de la Guerre Froide et la course frénétique de la conquête de l’espace entre les USA et l’URSS

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Doit-on  voir dans votre bande dessinée des références à « La ferme des animaux » de George Orwell ?

Oui, le cochon est un animal très intelligent. A mon avis, cet animal a un haut potentiel d’avenir, surtout si l’homme lui laisse le temps d’évoluer.
Le cochon est le seul animal terrestre ayant cette intelligence et qui est autant mangé. Il pourrait un jour se révolter, bien plus que les singes dans les romans de Pierre Boulle.

 

« L’opération Américaine Paperclip de 1945, qui a permis de récupérer l’intelligentsia nazie pour aller sur la Lune, semble être une injustice exemplaire »

 

Pourquoi avez-vous choisi de parler des criminels nazis exfiltrés après la guerre ? C’est un sujet un peu délicat, non ?

J’ai choisi ce sujet pour imaginer comment les USA auraient fait, pour aller sur la Lune, sans récupérer la véritable technologie créée durant l’Allemagne nazie. Je l’ai fait de la façon la plus humoristique que j’ai …

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