Masques, marivaudages et amours galvaudées
Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/Crédit-photo:D.Grappe/ Ah! exquis lieu que le théâtre où l’on voit les fripons sans scrupule punis de leur mauvaise conduite! Quel plaisir d’entendre la voix d’une femme du XVIIIème siècle s’émanciper et se rebeller contre les mariages arrangés et leur statut d’objet « domestique »!
Dans la Fausse suivante , l’élégant verbe de Marivaux exprime avec modernité les prémisses de la Révolution et la virtuosité de sa dramaturgie fait entendre encore l’impétuosité et l’énergie des Comédiens Italiens.
Nadia Vonderheyden a transposé la pièce lors d’un bal masqué et c’est donc dans une atmosphère de carnaval que tombent les masques : paradoxe tout aussi délicieux que pertinent. En effet, le …