Montpellier Danse: Meryl Tankard et son oracle mystique
Par Julie Cadilhac– PUTSCH.MEDIA/ Danser avec son ombre, être projeté dans la lumière baignée de poussière blanche, avoir entière liberté d’exprimer ses pulsions aux origines du monde, exploser en un saut, trembler autant que vibrer, mourir et renaître, perdre son visage et retrouver des yeux sombres perçants, autant d’images chargées de tension émotionnelle que nous offre Paul White.
Tissé sur le Sacre du Printemps d’Igor Stravinski, The Oracle reprend l’idée du grand rite sacral païen, tel que l’avait imaginé le compositeur, et le décline sur le mode d’une danse théâtre qui mêle acrobaties et micro-gestes. La performance physique de Paul White est impressionnante et la danse expressive avec laquelle il se meut a une force narrative …