Le sourire d’Audrey Hepburn : un instant gracile et délicat

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Par Olivier Fréfaville-Gratian D’Amore – Une ombre brune, un voile de tristesse, plane sur l’évanescent sourire d’Audrey Hepburn. Une absence, celle de son père, l’empêche de s’épanouir, d’avancer. De lui, elle n’a que de rares souvenirs tendrement chéris et la marque au fer rouge de son engagement idéologique derrière les nazis. Avec beaucoup de délicatesse, Clémence Boulouque saisit les pensées, les doutes de la célèbre comédienne avant d’improbables retrouvailles avec celui qui l’a abandonnée trente ans plutôt.

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Malgré la mise en scène trop retenue de Jérôme Kircher qui nous tient à distance, Isabelle Carré illumine la scène de sa douce chaleur, de son charme discret, et nous emmène avec une grâce infinie jusqu’à Audrey, la femme, la fille, la mère.

La critique. Dans un halo de lumière, assise sur un confortable fauteuil club Chesterfield de cuir clair, une femme, cintrée dans un manteau bleu, est assoupie. Tête penchée, cheveux blonds plaqués, coiffés en un élégant chignon, le visage fermé, elle semble perdue dans ses pensées. Un soubresaut, elle s’éveille …

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