Hikikomori: portrait tortueux d’un enfant en souffrance

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Par Florence Yérémian – Nils est ce que l’on appelle un « Hikikomori »: replié sur lui-même il n’ose plus côtoyer ses camarades de classe et s’est définitivement enfermé dans sa chambre. Assisté par ses parents, il dort dans ce refuge, mange et y passe son temps seul, connecté à des écrans. Coupé de la réalité sociale qu’il ne parvient plus à affronter, il refuse toute communication et ne sort même pas de sa cellule pour satisfaire ses besoins corporels…

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Selon le metteur en scène, un tel état d’enfermement est caractéristique de dix pour-cent de la population japonaise et touche de plus en plus de jeunes. A priori, les Hikikomori sont souvent des personnes manquant de confiance en elles ou victimes de vexation. Ne pouvant supporter une pression sociale ou scolaire, elles finissent par s’isoler chez leurs parents durant de très longues périodes pouvant atteindre des années! Ce phénomène va bien au-delà de l’amusant « Tanguy » qui parasite notre société occidentale: au Japon les Hikikomori sont en phase de devenir l’objet d’une véritable pathologie car cette défaillance comportementale apporte non seulement une affliction physico-psychique au patient mais également à l’ensemble de sa famille.

En choisissant d’aborder ce sujet grave, Joris Mathieu ne fait pas dans la facilité. Optant volontairement …

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