Genesis : une chorégraphie métaphysique transculturelle superbe

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Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Sur le plateau, à l’ouverture, tournoient dans des cubes en verre du personnel médical, avec blouse et masque de rigueur. La mort plane, la maladie guette, un cadavre dans une housse est ainsi installé sur une table d’opération et des lumières spectrales donnent aux visages et à la scène une coloration presque irréaliste. La suite confirme cette impression puisque les corps sans vie se réaniment grâce à des phénomènes paranormaux et que la suite oscille entre réalité et fantastique. La pièce juxtapose ainsi des scènes tout aussi étranges que quotidiennes et crée une sorte de « poésie corporelle » à partir de gestes simples : deux hommes qui s’affrontent, les cheveux d’une femme qui s’agitent, un moustique que l’on éloigne d’un revers de la main sont autant de mouvements de départ qui se prolongent en une véritable chorégraphie.

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Si les mouvements orientaux et occidentaux sont tant entremêlés qu’on ne peut les dissocier, l’énergie, le souffle et la maîtrise corporelle asiatiques dominent la gestuelle. Le contemporain et le traditionnel s’embrassent pour offrir un ballet aussi singulier que sublime. Yabin Wang est une danseuse prodigieuse qui semble pouvoir déployer ses membres à l’infini ( elle joue d’ailleurs dans le spectacle sur l’image d’une femme-monstre dont les bras s’allongent à …

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