BASH : un triptyque de la violence ordinaire

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Par Florence Gopikian Yérémian – bscnews.fr/ Les trois pièces de Neil LaBute présentées au Théâtre 14 pourraient tout simplement s’intituler « scènes de la violence ordinaire ». Dans un décor succinct habillé d’un rideau couleur sang, elles nous font successivement rencontrer un homme d’affaires infanticide, une mère meurtrière et un jeune couple responsable d’un crime homophobe. Commis par ambition, par vengeance ou par excès de foi chrétienne, ces actes orduriers ont tous un point commun: ils sont, jusqu’à présent, demeurés secrets et impunis par la loi.

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Ces assassins de l’ombre aux visages innocents ont pourtant décidé de se confier à nous et d’expliquer leurs actes: quel que soit leur âge, leur sexe ou leur milieu, ils nous présentent les faits avec une froideur clinique et une évidence désarmante. On partage ainsi préalablement les petits tracas d’un employé menacé par le chômage, l’abandon d’une mère-adolescente par son amant ou l’exaltation d’un jeune groupe de mormons en visite à New York. Derrière ces banalités racontées sur un ton désinvolte, se dessinent progressivement les pulsions et les ressentiments de chacun de ces individus. Au moment où l’on s’y attend le moins, leur …

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