La Compagnie du Matamore nous offre un quatuor racinien sobre et mélodique
Par Florence Gopikian Yeremian – bscnews.fr/ La salle est sombre comme dans un tombeau. Aucun décor apparent excepté quelques chaises et des chemins fatidiques dessinés à même le sol comme de longs tapis blancs. Quatre dignitaires entrent avec leurs confidents respectifs et prennent place sur cette scène épurée.
On reconnaît Oreste, fou de sa cousine Hermione. Hermione dont le cœur ne bat que pour le roi Pyrrhus. Pyrrhus, amoureux de sa belle captive Andromaque. Et, bien sûr, Andromaque, princesse troyenne fidèle à son défunt époux, affligée par l’emprisonnement de son fils Astyanax. Dans cette chaîne amoureuse à sens unique, chacun des personnages semble être déchiré entre ses passions et son triste devoir. Maudits par la fatalité, ils deviendront fous ou trouveront la mort …