Twin Paradox : une vision expérimentale des amants qui laisse perplexe

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Par Julie Cadilhacbscnews.fr / Crédit-photo: Marc Coudrais / « Danser malgré tout, danser après tout » : Mathilde Monnier s’est inspirée des marathons de danse apparus dans les années 20 aux Etats-Unis pour Twin Paradox. Elle souhaitait ainsi traiter la notion de « durée dans la danse » et la folie que cette dilatation du temps peut entraîner, en créant son propre univers. La question du duo était son deuxième axe de travail ; la danse à deux est donc une « figure récurrente » dans cette pièce afin de « réinventer les amants ». Notre avis? Côté durée, le but est atteint car le public ne manque pas d’en éprouver tout le poids et les effets de répétition et de reprise finissent par lasser même les plus assidus. Ajoutez à cela la musique qui accompagne ce ballet singulier , très contemporaine et expérimentale , pot-pourri de bruits du quotidien, de rythmes lents ou agressifs, d’extraits de morceaux classiques et autres influences musicales qui fait vriller les nerfs tant elle oscille en intermèdes entêtants , lancinants, hallucinogènes.

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Mathilde Monnier a imaginé une métaphore du couple qui s’etreint, s’accroche l’un à l’autre, partage tout, se déchire puis tombe dans l’incompréhension et la dépression. On pense évidemment au duel amoureux qu’orchestre le tango argentin – mais on distingue peu le clin d’oeil aux danses folkloriques qui est annoncé comme axe de travail. L’enjeu de la pièce est pourtant pertinent et n’aurait pas manqué d’être …

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