Lilly : une pièce comme une bulle de savon qui éclate en plein visage
Par Mélina Hoffmann – bscnews.fr/ Lilly est une jeune fille douce, fragile et pleine de vie, dont les illusions et les espoirs sont venus percuter de plein fouet la réalité trop grise et étouffante du monde des adultes. Lilly ne supporte pas la médiocrité dans laquelle « les autres » se complaisent. Elle, elle veut tout ou rien, de l’intensité, de la vie qui pique, qui surprend, qui étonne, qui secoue. Lilly, petit oiseau tombé du nid au milieu de tous ces « pigeons », comme elle les appelle. Elle ne veut pas être noyée dans cette masse qui la juge malade. Elle voudrait qu’on la laisse continuer à vivre dans sa bulle, en sécurité, à l’abri de ces autres dont elle a peur, de ces autres qui ne la comprennent pas, de ces autres à qui elle ne veut pas ressembler, ça non. Plutôt la folie. Mais elle est internée et forcée d’entreprendre une thérapie pour se soigner, sans trop bien comprendre de quoi.
Nous suivons l’évolution de Lilly au fil des rendez-vous avec sa psychiatre et de ses tête-à-tête avec sa maladie, incarnée sur scène par un personnage. La mise en scène repose sur des jeux de lumière visant à créer deux ambiances et à refléter la dimension poétique du texte. Ainsi, la lumière se fait blanche et froide lorsque Lilly est en consultation avec sa psy, et …