L’Italie coupe les rentes politiques (sans réduire le nombre de parlementaires)

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Bien que très critiqué au niveau international, le gouvernement italien avance sur le chemin des réformes. En effet les forces politiques qui soutiennent le gouvernement sont en train de mettre en place des nouvelles règles pour rendre la gestion de la « chose publique » plus transparente et juste. Une démarche qui permet aux citoyens d’exiger que les politiques rendent compte de leurs activités et ne profitent plus de privilèges.

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La chambre italienne des députés  a abrogé définitivement les vitalizi : les rentes mensuelles dont bénéficiaient jusqu’à aujourd’hui tous les anciens députés italiens à vie. La mesure était l’un des objectifs historiques et non négociables du Mouvement 5 Stelle, le parti antisystème crée par l’humoriste Beppe Grillo (retrouvez l’interview accordée en exclusivité à Putsch).  La réforme n’a pas été introduite par une loi mais par une simple délibération du bureau de présidence de la Chambre des Députés à la tête de laquelle siège Roberto Fico, personnage de premier plan du Mouvement 5 Etoiles.

 

Les vitalizi ont été introduits dans les années 1960. L’objectif consistait à assurer aux anciens députés la possibilité de continuer à participer à la vie politique du pays en leur évitant de rester sans ressource à la fin de leur mandat.

Au fil du temps, le nombre de bénéficiaires augmenta considérablement jusqu’à atteindre 1.338 ex-députés auxquels s’ajoutent les veuves/veufs des député(e)s décédé(e)s. Globalement, cette réforme permettra, selon les calculs de la présidence de la Chambre des Députés, d’économiser 200 millions d’euros.

Le droit à la rente des ex-parlementaires …

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