Avec « Autobiographie du mal », Pavel Vilikovský nous plonge dans l’enfer du communisme tchécoslovaque

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Tchécoslovaquie, 1948. Les communistes prennent le pouvoir. Des milliers de personnes essaient alors de quitter le pays pour rejoindre l’Autriche voisine.

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Dušan est obligé d’assister à la fin de la liberté dans son propre pays et, en partie, à la favoriser.  Capturé par la StB, les services de renseignements tchécoslovaques lors d’un guet-apens, sa femme et ses deux enfants sont également arrêtés et internés lors de l’opération « Action bornes-frontière ».

Il s’agit de l’une des inventions le plus perverses du régime totalitaire désormais au pouvoir en Tchécoslovaquie.  Les communistes ont reconstitué de fausses frontières et de faux camps américains pour abriter des fugitifs dans le but de leur extorquer des informations.

En même temps, à Bratislava, le héros devient un informateur de la police secrète, incarnée par l’officier Halek, convaincu de l’avenir radieux du « nouveau monde » prolétaire. Dušan perd donc toute autonomie ainsi que son identité. Son nouveau nom est Joseph Karsten. Son rôle ? Espionner des anciens membres du parti démocrate, désormais hors-la-loi. Mais son désir de liberté, pour lui et sa famille, est plus fort que sa résignation à travailler pour les communistes. Ainsi Dušan décide de se glisser dans la peau de Joseph Karsten en se livrant à des crimes contre des personnes en état de faiblesse.

Pavel Vilikovský est un auteur célèbre en Slovaquie. Il a écrit une quinzaine de livres. Retrouvez l’interview que Pavel Vilikovský a accordé à Putsch, à l’occasion de « Livre Paris » 2019, édition dans laquelle Bratislava était la ville à l’honneur.

 


« Autobiographie du mal »
De Pavel Vilikovský 
Éditions Maurice Nadeau
Traduit du slovaque par Peter Brabenec
193 pages – 21 euros

 

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