Montréal : « Pogné devant l’île » ou comment voguer au rythme de la musique

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(Depuis Montréal) C’est ce samedi 15 septembre qu’a eu lieu Pogné devant l’île, un boat party organisé par Le Cartel, un collectif artistique montréalais. Un événement atypique « qui sort de l’ordinaire », dans une métropole comme Montréal où les festivals pullulent chaque été, selon Pierre Sauvage, organisateur de l’événement et fondateur de la marque depuis 2015.

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En 2017, pour fêter les deux ans de la marque, le collectif Le Cartel avait organisé une première édition de Pogné sur l’Ile, réunissant 500 personnes sur une île privatisée. Cette année, la marque montréalaise a décidé de réitérer pour un second volet, sur le fleuve cette fois-ci.

Malgré quelques embûches, suite au retrait du propriétaire de l’île trois semaines avant l’événement, Pogné sur l’île est aussitôt devenu Pogné devant l’île, un boat party sur le Saint-Laurent, avec un maximum de 200 participants et un line up électro réunissant la crème de la crème des DJ montréalais (No Kliché ou encore Bonbon Kojak du collectif Moonshine), le champion du monde DMC, en 2013, DJ Fly et l’incontournable DJ Français Pedro Winter aka Busy P.

C’est à 17h, au Vieux-Port de Montréal, que l’embarquement a débuté pour une croisière folle. Au programme : set électro et ambiance chill pour les 200 chanceux à bord du navire. Juché sur deux étages, le boat party a largué les amarres pendant près de 6 heures sur le fleuve. Les fêtards ont profité d’une vue imprenable des rives de la ville, et d’un magnifique coucher de soleil sur le pont Jacques Cartier.

Pas le temps de s’ennuyer pour cette 2ème édition : showroom, tatouages éphémères avec le collectif Skinjackin et, bien sûr, dancefloor jusqu’à minuit, au son des plus gros classiques, à la sauce funk, disco et hip-hop. Peu à peu, le bateau a regagné les berges, et les passagers ont pu poursuivre leur nuit sur la terre ferme.

A l’image de la marque, l’événement se veut exclusif et rassembleur selon l’organisateur :
« À la différence des gros festivals, tu te retrouves sur un bateau avec 200 personnes […] Ça oblige à s’ouvrir aux autres, engager des discussions et rencontrer du monde. On part du principe qu’on partage les mêmes valeurs avec les gens qui nous suivent donc c’est cool de les réunir et de voir ce que ça amène par la suite ».

Depuis 3 ans, Le Cartel se développe au travers de collaborations artistiques aussi bien locales qu’internationales. « Une cinquantaine de boutiques partenaires proposent nos produits », explique Pierre, et ce n’est pas près de s’arrêter. La marque souhaite s’exporter sur l’ensemble du territoire canadien et en Europe. Pour le cap des 3 ans, ils souhaitent se diriger vers des collections « premium », « limitées », voire éphémères comme leur toute dernière collaboration Wild Souls avec l’artiste visuelle Dalkhafine, à retrouver sur leur site.

« Mettre en avant le vêtement comme médium d’expression », telle est la volonté de la marque depuis 3 ans. Un objectif qui se poursuit aussi bien dans leurs collaborations artistiques qu’au travers de leurs événements.

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