Tour de France : une morale mi-figue mi-raisin ?

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Au moment où les choses sérieuses reprennent en Europe occidentale, relisons ce que nous avait réservé la saison 2017. Les rendez-vous majeurs se déploient des Strade Bianche – avatar toscan de Paris-Roubaix et des reliefs flamands, au point de s’autoproclamer la classique du Nord la plus au Sud de l’Europe – aux championnats du monde.

Philippe Brunel ouvre le ban avec la chronique des passes d’armes sur les graviers du Chianti d’une épreuve remportée trois fois par un certain Fabian Cancellara, champion aux performances dépassant parfois l’entendement. C’est fou ce que le monde est petit… Paris-Nice, le Dauphiné et les grands tours ceinturent les classiques. Quantité des photos, des résumés/analyses pertinents, des classements, des statistiques et bien sûr, un Tour de France scruté comme du lait sur le feu, avec cette morale mi-figue mi-raisin : « C’est Chris Froome qui a finalement tiré les marrons d’un feu roulant ». Un album dont la lecture est à ce point haletante qu’il est conseillé aux asthmatiques de garder à portée de main un soupçon de salbutamol.

 

« L’année du cyclisme 2017 », un an de reportage des journalistes de la rubrique cyclisme et des photographes de L’Equipe », Calmann-Lévy . 24,50 euros

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