Le Prince Travesti selon Mesguich : un sombre reflet du marivaudage

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Par Florence Yérémian – Hortense et sa maitresse chérissent le même homme: l’une est suivante, l’autre princesse, quant au prétendant, il porte le titre de Prince mais voyage incognito sous le doux nom de Lélio… A cette cour des mensonges déambulent également un ministre rongé par l’ambition, un valet sot et corruptible, une catin monnayant ses services et un ambassadeur du roi de Castille en quête de souveraine idéale…

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Telles des marionnettes articulées par des passions humaines, ces personnages de Marivaux vont et viennent dans un univers gangréné où l’argent et la soif de pouvoir pervertissent les esprits. Afin de mettre en scène ce théâtre du monde qui prend place au siècle des Lumières, Daniel Mesguich a symboliquement opté pour un décor sombre constellé de miroirs où apparaissent d’étranges anamorphoses. Dans cette funeste galerie des glaces se déployant sur toute la scène, les acteurs ne cessent de se refléter et …

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