Le malade imaginaire de Michel Didym : une comédie dont vous vous passerez bien!

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Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Quelle déception à la sortie de ce Malade Imaginaire! Il y avait pourtant matière à produire une récréation théâtrale attrayante, à commencer par la présence dans la distribution d’André Marcon en Argan et de Norah Krief en Toinette. Les premières scènes sont cependant pataudes, manquent d’énergie et de rythme et accumulent les clichés avec une lourdeur consternante : l’intermède avec le faux accent italien de Polichinelle est risible, la belle-mère et le notaire ont un jeu digne d’une mauvaise comédie de boulevard et l’on ne détecte aucune originalité de mise en scène dans ce Malade Imaginaire qui trouve un certain succès auprès du public parce qu’il joue d’effets potaches et bénéficie d’un dramaturge qui,à lui seul, empêche la pièce de s’effondrer dans la bêtise.

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 » Une sottise ne divertit point », écrit Molière et cette pièce en est la parfaite illustration. Elle a « cette pesanteur d’imagination » que l’on reproche à Thomas Diafoirus. Y règnent la paraphrase et la redondance. Première expérience de Michel Didym avec un classique? On souhaite qu’il s’abstienne de réitérer ou qu’il apprenne à éviter des topoï qui dénigrent le génie de Molière et de la Commedia dell’Arte dont il s’est largement inspiré !
Lorsque  » le chant des amoureux » se fait entendre, on …

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