Don Quichotte du Trocadéro : un ballet burlesque et coloré

par
Partagez l'article !

Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Coloré, métissé et burlesque : trois adjectifs pour résumer les premières impressions de ce spectacle de théâtre-danse. Dans Don Quichotte du Trocadéro, José Montalvo a voulu rendre un hommage personnel et singulier à l’œuvre de Cervantès mais aussi au ballet du chorégraphe Marius Petipa. Il a donc invité un pitre, Patrice Thibaud, qui incarne un Don Quichotte aux rondeurs affirmées et aux mimiques clownesques face à un Sancho Pança athlétique. Pourquoi ce choix?  » Car il y a en nous tous un peu de Sancho Pança et de Don Quichotte. On peut être rond et avoir de grands rêves et être mince et être très terre à terre donc j’ai décidé d’inverser les physionomies. » répond le chorégraphe.

Partagez l'article !

Cervantès se disait novateur dans son écriture; José Montalvo a voulu adresser un clin d’oeil à l’auteur espagnol en mélangeant les genres et a imaginé les noces de la danse sous toutes ses formes et du burlesque. Un mariage ni heureux ni perdant qui donne l’impression de conjoints qui font des efforts estimables pour bien s’entendre mais n’arrivent pas souvent à se fondre harmonieusement. Il en ressort un côté artificiel chez certains interprètes qui dérangent, notamment du côté de la blonde dulcinée. Une union qui ne manque pas d’intérêt mais qui ne réussit pas à convaincre car certains danseurs prouvent à de multiples reprises qu’ils ne sont pas des comédiens et leur expressivité figée nuit à cette épopée parodique …

Pour lire la suite et accéder en illimité aux articles de , profitez de notre offre de lancement

[Offre d'abonnement]

4,99€*

* Accès à tous les articles de par renouvellement mensuel
Abonnez-vous

Vous avez lu vos

1 articles offerts.

M'abonner à