Tabac rouge : le ballet des fourmis et du roi abat-jour

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Par Julie Cadilhac – bscnews.fr / Crédit photo: Richard Haughton/ James Thiérrée est un démiurge à l’univers aussi singulier que génial et son chorédrame Tabac Rouge ne dément pas cette vérité : on y retrouve son goût des machineries complexes, les créatures oniriques sorties du vestiaire de sa mère Victoria Thiérrée, l’utilisation de musiques baroques et mélancoliques, la présence d’objets du quotidien détournés et ce rythme obsédant qui tressaille dans toutes ses créations.

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Oui! Tabac Rouge est un bel objet esthétique : y évoluent des danseuses aux contorsions étonnantes et, dans le désordre apparent de ces fourmis qui s’agitent sur le plateau , règne une harmonie métronomée, un goût de l’exactitude admirable. Cependant si l’on comprend bien le rôle central de Denis Lavant, sorte de monarque vieillissant et désabusé, autour duquel gravitent des êtres agités de spasmes dès qu’il tente un geste ou même une parole, la narration fait un peu défaut et au bout d’une longue heure, on finit par se lasser des récurrences et …

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