Les records de notre planète – A la rencontre des extrêmes

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« Chaque fois que la nature se manifeste dans toute sa force, elle nous rappelle l’espace d’un instant notre relative insignifiance. Et c’est quand on se prend pour un géant arpentant la Terre à grands pas qu’on peut comprendre ce qu’il y a d’important à être rappelé de temps en temps à sa petitesse. »
La terre, l’air, le feu, l’eau. Cinq éléments qui constituent notre planète et forment l’essentiel de ses richesses. Cinq éléments qui, lorsqu’ils se déchaînent, échappent à tout contrôle de l’être humain, comme dans une ultime tentative pour redonner à la nature ses droits originels.
Montagnes, déserts, glaciers, volcans, séismes, inondations, cyclones… Les auteurs qui ont participé à l’élaboration de ce magnifique ouvrage – scientifiques, explorateurs et journalistes – nous emmènent à la rencontre des sites les plus incroyables, les plus dangereux et les plus spectaculaires ; nous présentent les catastrophes naturelles qui ont marqué la Terre de leur empreinte ; nous racontent quelques-unes de leurs expéditions les plus belles, les plus riches en sensations et les plus exceptionnelles ; nous éclairent enfin sur des phénomènes aussi impressionnants qu’imprévisibles.
Au fil des pages et des nombreuses et magnifiques illustrations, nous partons à la découverte de l’endroit le plus aride du monde ; des à-pics rocheux les plus spectaculaires ; du plus vieux désert ; du plus grand ravin ; du plus violent tremblement de terre connu ; des plus fortes chutes de neige enregistrées ; de l’endroit le plus pluvieux ; des tornades les plus violentes ; de l’environnement le plus inhospitalier ; de la plus haute chute d’eau du monde ; du plus grand lac…
Nous apprenons que l’Everest est le plus haut sommet du monde et que sa croissance se poursuit puisque la chaîne de l’Himalaya gagne 5 cm par an ; que la plus grande étendue de sable du monde se situe au sud de l’Arabie Saoudite et recouvre plus de 580 000 km2 ; que Kampala, capitale de l’Ouganda, est le site le plus orageux du monde avec en moyenne 290 jours d’orage par an ! ; que l’évolution la plus rapide d’un volcan est attribuée au Paricutin, au Mexique, qui s’est formé en seulement 24 heures pour s’élever à 46 mètres ! ; que le record de la température la plus froide jamais enregistrée est détenu par la station polaire russe Vostok, en Antarctique, avec -89°C ; ou encore que le Pacifique est le plus grand des océans avec une superficie de 180 millions de km2…
Nous partons à la rencontre des plages insolites de sable noir, rouge, blanc et vert des îles Hawaii ; de l’Antarctique – continent de tous les superlatifs : le plus haut, le plus sec, le plus froid et le plus venteux, où la vitesse des vents dépasse souvent les 300 km/h ; de la grotte la plus profonde du monde – titre actuellement détenu par le gouffre Mirolda, en Haute-Savoie…
Nuées ardentes, coulées de boue, tsunamis, famines, maladies : les éruptions volcaniques sont capables, à elles-seules, de déclencher toute une palette de phénomènes redoutables qui sont généralement à l’origine de milliers de morts. A ce titre elles constituent sans doute l’une des catastrophes naturelles les plus terrifiantes. La plus forte éruption de l’histoire fut celle de Tambora, en 1815, qui provoqua une émission de 1000 km3 de matériaux
« Nous avons du mal à estimer les répercussions que pourrait avoir une éruption de cette ampleur sur notre société, fortement dépendante des technologies, mais nous savons qu’elle entraînerait un refroidissement mondial considérable. Les cendres en suspension dans le jet-stream et la stratosphère rendraient la navigation aérienne impossible, et les télécommunications seraient interrompues […] Les projections de roches pyroclastiques et les tsunamis anéantiraient l’agriculture à des milliers de kilomètres à la ronde et les bouleversements politiques seraient majeurs. »

Le réchauffement climatique risque fort d’entraîner une multiplication et une intensification de ces phénomènes météorologiques souvent dévastateurs, que l’homme n’est pas en mesure de contrôler. « Les cyclones les plus violents sont sans doute à venir » nous avertit d’ailleurs un scientifique.
Cet ouvrage enrichissant, instructif et passionnant, nous rappelle que notre planète est fragile, qu’elle mérite d’être respectée, et qu’il est vital de déployer toutes nos forces pour la préserver. Il en va de sa survie… et donc fatalement de la nôtre.
Mélina Hoffmann

ndlr : Découvrez également, dans la même collection, ‘Les records du monde vivant’, dont la chronique est disponible dans le numéro de juin du BSC News Magazine.

« Chaque fois que la nature se manifeste dans toute sa force, elle nous rappelle l’espace d’un instant notre relative insignifiance. Et c’est quand on se prend pour un géant arpentant la Terre à grands pas qu’on peut comprendre ce qu’il y a d’important à être rappelé de temps en temps à sa petitesse. »
La terre, l’air, le feu, l’eau. Cinq éléments qui constituent notre planète et forment l’essentiel de ses richesses. Cinq éléments qui, lorsqu’ils se déchaînent, échappent à tout contrôle de l’être humain, comme dans une ultime tentative pour redonner à la nature ses droits originels.
Montagnes, déserts, glaciers, volcans, séismes, inondations, cyclones… Les auteurs qui ont participé à l’élaboration de ce magnifique ouvrage – scientifiques, explorateurs et journalistes – nous emmènent à la rencontre des sites les plus incroyables, les plus dangereux et les plus spectaculaires ; nous présentent les catastrophes naturelles qui ont marqué la Terre de leur empreinte ; nous racontent quelques-unes de leurs expéditions les plus belles, les plus riches en sensations et les plus exceptionnelles ; nous éclairent enfin sur des phénomènes aussi impressionnants qu’imprévisibles.
Au fil des pages et des nombreuses et magnifiques illustrations, nous partons à la découverte de l’endroit le plus aride du monde ; des à-pics rocheux les plus spectaculaires ; du plus vieux désert ; du plus grand ravin ; du plus violent tremblement de terre connu ; des plus fortes chutes de neige enregistrées ; de l’endroit le plus pluvieux ; des tornades les plus violentes ; de l’environnement le plus inhospitalier ; de la plus haute chute d’eau du monde ; du plus grand lac…
Nous apprenons que l’Everest est le plus haut sommet du monde et que sa croissance se poursuit puisque la chaîne de l’Himalaya gagne 5 cm par an ; que la plus grande étendue de sable du monde se situe au sud de l’Arabie Saoudite et recouvre plus de 580 000 km2 ; que Kampala, capitale de l’Ouganda, est le site le plus orageux du monde avec en moyenne 290 jours d’orage par an ! ; que l’évolution la plus rapide d’un volcan est attribuée au Paricutin, au Mexique, qui s’est formé en seulement 24 heures pour s’élever à 46 mètres ! ; que le record de la température la plus froide jamais enregistrée est détenu par la station polaire russe Vostok, en Antarctique, avec -89°C ; ou encore que le Pacifique est le plus grand des océans avec une superficie de 180 millions de km2…
Nous partons à la rencontre des plages insolites de sable noir, rouge, blanc et vert des îles Hawaii ; de l’Antarctique – continent de tous les superlatifs : le plus haut, le plus sec, le plus froid et le plus venteux, où la vitesse des vents dépasse souvent les 300 km/h ; de la grotte la plus profonde du monde – titre actuellement détenu par le gouffre Mirolda, en Haute-Savoie…
Nuées ardentes, coulées de boue, tsunamis, famines, maladies : les éruptions volcaniques sont capables, à elles-seules, de déclencher toute une palette de phénomènes redoutables qui sont généralement à l’origine de milliers de morts. A ce titre elles constituent sans doute l’une des catastrophes naturelles les plus terrifiantes. La plus forte éruption de l’histoire fut celle de Tambora, en 1815, qui provoqua une émission de 1000 km3 de matériaux
« Nous avons du mal à estimer les répercussions que pourrait avoir une éruption de cette ampleur sur notre société, fortement dépendante des technologies, mais nous savons qu’elle entraînerait un refroidissement mondial considérable. Les cendres en suspension dans le jet-stream et la stratosphère rendraient la navigation aérienne impossible, et les télécommunications seraient interrompues […] Les projections de roches pyroclastiques et les tsunamis anéantiraient l’agriculture à des milliers de kilomètres à la ronde et les bouleversements politiques seraient majeurs. »

Le réchauffement climatique risque fort d’entraîner une multiplication et une intensification de ces phénomènes météorologiques souvent dévastateurs, que l’homme n’est pas en mesure de contrôler. « Les cyclones les plus violents sont sans doute à venir » nous avertit d’ailleurs un scientifique.
Cet ouvrage enrichissant, instructif et passionnant, nous rappelle que notre planète est fragile, qu’elle mérite d’être respectée, et qu’il est vital de déployer toutes nos forces pour la préserver. Il en va de sa survie… et donc fatalement de la nôtre.
Mélina Hoffmann

ndlr : Découvrez également, dans la même collection, ‘Les records du monde vivant’, dont la chronique est disponible dans le numéro de juin du BSC News Magazine.

« A la rencontre des extrêmes – Les records de notre planète »
Collectif d’auteurs
Editions National Geographic

MÉLINA HOFFMANN
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