Hong Kong : Google ne transmettra plus les données des usagers au gouvernement de la ville

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Comme les géants de la toile, Facebook, Twitter et Telegram, le moteur de recherche a suspendu sa collaboration après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale qui permet aux autorités de restreindre les libertés des habitants de Hong Kong. Google devrait être le premier à ne plus coopérer, de façon stable, avec le gouvernement local.

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Google a décidé que, dorénavant, toutes les demandes des autorités de Hong Kong, concernant les données des utilisateurs seront soumises au même processus prévu pour les requêtes du gouvernement de la République Populaire de Chine. Ainsi, le moteur de recherche a choisi de traiter la région semi-autonome de la même manière que la Chine continentale.

La nouvelle a été publiée par Washington Post et Reuters le 14 août 2020. La décision de Google implique que les requêtes concernant les utilisateurs du moteur de recherche, devront être conformes au traité d’entraide judiciaire existant entre Pékin et Washington. Les requêtes  seront ensuite traitées par ministère de la Justice US. Cela pourrait prendre des mois.

Google serait donc le premier géant d’internet à arrêter définitivement sa collaboration avec le gouvernement de Hong Kong. Cela fait suite à l’adoption, le 30 juin 2020, de la loi de sécurité nationale par les autorités de la région autonome chinoise. La restriction des droits et des libertés individuelles, introduite par cette loi, avait été dénoncée par les leaders du mouvement de contestation hongkongais comme Joshua Wong et Nathan Law, interviewés par Putsch.

La loi sur la sécurité a permis l’arrestation, le 10 août 2020, du patron de presse Jimmy Lai et de la militante Agnes Chow. Le premier a été arrêté directement dans le siège de son journal Apple Daily. La deuxième a été incarcérée sous l’accusation d' »incitation à la sécession ».

(Dans le tweet ci-dessous, l’arrestation de Jimmy Lai)

 

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