Singin’in The Rain : le retour de la célèbre comédie musicale au Grand Palais

par
Partagez l'article !

Par JC Mary – Après le succès phénoménal lors de sa création au Châtelet en 2015 puis 2016, Singin’in The Rain est de nouveau à l’affiche avec 47 représentations exceptionnelles. Pendant la fermeture du Théâtre du Châtelet pour travaux de rénovation, le film culte de la MGM est présenté live à la nef du Grand Palais.

Partagez l'article !

Adapté du film de Stanley Donen avec Gene Kelly dans le rôle principal, Singin’in the Rain est l’un des chefs d’œuvre de la comédie musicale. Si dans le film l’action se situe les années 50, le metteur en scène Robert Carsen a transposé l’histoire en 1927 à l’âge du cinéma en noir et blanc comme un clin d’œil à The Artist.

D’origine modeste, Don Lockwood ancien danseur, musicien et cascadeur est devenu une star du cinéma muet. A son grand dam, Lina Lamont, son insipide et antipathique partenaire, est persuadée qu’ils forment un couple à la ville comme à l’écran. Alors que Le Chanteur de Jazz, le tout premier film parlant, connaît un succès fulgurant, le directeur du studio R.F Simpson n’a d’autre choix que de convertir le nouveau film du duo Lockwood / Lamont. L’équipe de production est confrontée à de nombreuses difficultés, notamment l’insupportable voix de crécelle de Lina Lamont.

Cette belle production, teintée de jazz, de chansons pop avant l’heure met en scène de façon spectaculaire, une trentaine de comédiens, chanteurs et danseurs, tous plus fascinants les uns que les autres dans ces chorégraphies et des numéros de taps (claquettes) éblouissants.

La partition musicale entrecoupée de sublimes chansons d’amour est servie ici par des pointures du genre : Dan Burton que l’on retrouve pour la 3 ème fois, excelle dans le rôle de Don Lockwood, Clare Halse (Kathy Selden) voix lumineuse et Emma Kate Nelson qui joue à merveille de sa voix suraiguë une Lina Lamont travestie en une Betty Boop capricieuse. Petits changements dans la distribution, Jenny Dale reprend le rôle de Dora Bailey et Monique Young endosse celui de de Kathy Selden.
Décor de studio de cinéma, conçu autour de la scène et des gradins sur plus de 4000 m2, somptueuse demeure hollywoodienne, costumes soignés, aux tonalités noir, blanc ou gris scintillants, chorégraphies spectaculaires, Robert Carsen signe là une mise en scène d’un haut niveau. Dépêchez vous de réserver.

Reprise du 28 novembre au 11 janvier 2018.
Nef du Grand Palais. avenue Winston Churchill, 8°. A 20h. de 26 à 128 €.
Le spectacle est présenté en anglais surtitré. Durée 2h50 avec entracte

Distribution
Chorégraphie originale du film : Gene Kelly
Chorégraphie originale du film : Stanley Donen
Scénario : Betty Comden
Scénario : Adolph Green
Chansons : Nacio Herb Brown
Chansons : Arthur Freed
Direction musicale : Gareth Valentine
Mise en scène : Robert Carsen
Costumes : Anthony Powell
Chorégraphie : Stephen Mear
Décors : Tim Hatley
Dramaturge : Ian Burton
Lumières : Robert Carsen
Lumières : Giuseppe Di Iorio
Orchestre : Orchestre de chambre de Paris

Don Lockwood : Dan Burton
Cosmo Brown : Daniel Crossley
Kathy Selden : Monique Young (remplace Clare Halse)
Lina Lamont : Emma Kate Nelson
R.F. Simpson : Robert Dauney
Dora Bailey & Miss Dinsmore: Jennie Dale remplace Emma Lindars
Roscoe Dexter : Matthew Gonder
Rod & Tenor : Matthew McKenna
Zelda Zanders : Michelle Bishop (remplace Karen Aspinall)

Crédit photo : Marie-Noëlle Robert

Lire aussi dans nos critiques Paris Show :

I am the Cosmos : un seul en scène brillant sur l’existence

Les Faux British : une pièce déjantée et burlesque

42nd Street : un backstage musical qui fait briller la scène du Châtelet

Laissez votre commentaire

Il vous reste

0 article à lire

M'abonner à