Jean-Claude Pirotte : à relire, toutes ivresses cessantes
Par Marc Emile Baronheid – « Poète nocturne, romancier en cavale, peintre de la lumière, de la pluie et des jours perdus ». On brocarde suffisamment et à juste titre les quatrièmes pages de couverture, pour ne pas relever la sobre pertinence de celle qui accompagne un récent hommage collectif à Jean-Claude Pirotte.
Orchestré par le poète Lionel Verdier le volume propose quatorze petites musiques, dont plusieurs sonnent juste, entre proximité et mélancolie, fêlure et intimité, telles les pages de Sylvie Doizelet, compagne de contrebande d’une « trajectoire vertigineuse, abandonnant cartons, dizaines de cartons dans votre village… ». Autant d’amorces possibles d’études ou d’essais substantiels. …