L’oiseau vert : un enchantement théâtral!

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Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ 1765. Carlo Gozzi, rival du dramaturge Carlo Goldoni, imagine une fable philosophique nommée L’Augellino belverde. On y raconte comment deux bébés royaux, confiés au hasard d’une rivière par le premier ministre Pantalone qui souhaite les protéger de la cruauté d’une belle-mère reine sanguinaire, sont recueillis par un couple de charcutiers, Truffaldino et Smeraldine. A dix-huit ans, les deux adolescents apprennent sans ménagement qu’ils ne sont pas leurs enfants et décident de partir à la recherche de leur histoire. Sur leur chemin, ils croiseront un oiseau vert, un philosophe statufié et bavard, des pommes qui chantent et de l’eau qui danse…mais aussi une bonne leçon de vie!

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Saluons d’abord le choix de cette fable théâtrale : traduite par la plume espiègle et vive d’Agathe Melinand, cette pièce s’apprécie déjà avec oreilles et méninges! C’est au tour de Laurent Pelly ensuite de recevoir les bravos les plus intenses ; au moyen d’une scénographie aussi astucieuse que superbe, de costumes aussi drôlatiques qu’enchanteurs et d’une  » machinerie » intelligente, …

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