Gueule de bois : une satire loin des poncifs du politiquement correct
Par Nicolas Bodou – bscnews.fr/ « Depuis que la science et le capitalisme règlent nos vies, la notion de limite a disparu, et les âmes se sont perdues dans l’illusion de la technique, l’interdit est explosé par le marché. Fin de la Figure du Père, fin des limites structurantes qui nous construisent et nous constituent. On est seul, abandonné, personne pour nous dire non, perdu dans un désir sans fin d’enfant gâté, coupé du cadre symbolique. Un corps d’adulte vide qui ne supporte plus la frustration et ne peut compter sur personne d’autre que lui. Allez, je vous le dis, en vérité, la modernité a engendré deux types d’hommes : les conquérants brutaux sans foi ni loi et les souffrants. » Ainsi parlait Bertrand de la Bassefosse, critique d’art, érudit et dandy.»
Pierre est journaliste au magazine « Santé pour tous ». Il y végète depuis maintenant 15 ans, sans grande conviction et sans enthousiasme. Un soir, après une conférence de presse, il rejoint Ollier, son vieil ami et auteur à ses heures perdues.
Après quelques verres, ils sont rejoints par Fanfan, dépressif impénitent ainsi qu’un certain Bertrand de la Bassefosse, critique d’art au chômage, érudit et dandy. Les verres se suivent, la nuit s’allonge et emporte ces quatre magnifiques vers des pérégrinations éthyliques jusqu’à une soirée mondaine où ils font face à une galerie de personnages bien-commeil- faut, comme Axel Chanclair, PDG d’un grand groupe de télécommunication : « …
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