Un spectacle « éroti-comique » qui manque d’audace

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Par Florence Gopikian Yérémian – bscnews.fr/ Chacun sur cette terre possède des notions plus ou moins claires du Kâmasûtra. Il n’en va pas de même pour le traité d’érotologie de Nafzâwî, si poétiquement nommé La prairie parfumée où s’ébattent les plaisirs. Commandé par un vizir du XVe siècle, cet ouvrage « savant » est pourtant un savoureux condensé d’idées et de conseils bienveillants sur la question coïtale. Entièrement dédié à Dieu et au chemin à suivre pour arriver au plaisir de la « conjonction » des corps, ce singulier opuscule déborde de recettes aphrodisiaques, de remèdes contre l’impuissance et de positions sexuelles plutôt farfelues.

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Séduit par la teneur à la fois ludique et poétique de ce texte, Didier Carrier a choisi de le mettre en scène sous la forme d’une conférence à deux voix. D’un côté, il a placé l’auteur, Nafzâwî, en lui conférant l’apparence d’un médecin érudit, et de l’autre, sa jeune assistante, aussi espiègle que naive. Face aux dialogues de ce duo décalé, les spectateurs découvrent avec amusement toute une palette de fausses croyances se mêlant à de désuets préceptes de séduction. On apprend ainsi que le trèfle d’Afrique sert à contrer l’enfantement tandis qu’un cataplasme …

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