Nina Attal : « Wha est une autre façon de façon de faire découvrir ces musiques afro-américaines »

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Par Nicolas Vidal – bscnews.fr / Ne parlez pas de sa jeunesse à Nina Attal qui compte aujourd’hui plus de 300 concerts à tout juste 22 ans. Son dernier coup d’éclat est ce second album enregistré à New York sous la houlette de Jerry Barnes et de Philippe Devin.

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Autour de musiciens triés sur le volet, Nina Attal sort un second opus énergique, entraînant et qui semble ne pas trahir le tempérament affirmé de la jeune artiste entre groove, jazz et pop. Nina Attal revient pour nous sur les grandes lignes musicales de ce nouvel album.

Nina Attal, quel rapprochement doit-on faire à votre avis concernant votre jeune carrière tonitruante au regard de ces deux chiffres : 22 ans et 300 concerts ?
C’est vrai j’ai commencé à tourner très jeune, vers l’âge de 16 ans. Dès mes premiers pas sur scène , j’ai su que la route n’allait pas me quitter. Le projet prend tout son sens sur scène. J’aime cette interaction entre le public, les musiciens et moi. Nous bossons beaucoup pour offrir un show digne de ce nom aux gens qui viennent nous voir. J’offre toute mon énergie à chaque concert.

Quand on parlait de vous au début, on vous apparentait à une étoile montante du blues. Aujourd’hui, il semblerait que vous vous êtes rapprochée du Funk. Pouvez-vous nous expliquer cette trajectoire ?
J’ai effectivement commencé par le blues, car quand j’ai commencé la guitare, je suis tombée folle amoureuse de cette musique par son authenticité. Lorsque je suis allée faire mes premières jams à Paris, il était très simple de partager un shuffle ou un slow blues avec d’autres musiciens. Mais lorsque nous avons monté le projet avec Philippe Devin (directeur artistique et co-compositeur de Wha) notre musique a été très influencée par la soul et le funk. C’est ce que nous écoutions tous les deux. Notre but était de faire découvrir ces musiques afro-américaines par le biais de nos chansons. Et mon énergie passe aussi par ce côté funky !

Quelle est votre toute première rencontre avec la musique ?
La musique a été une révélation très tôt, vers l’âge de 5-6 ans. Ça a toujours été quelque chose de très présent dans ma vie. Mes parents sont de vrais mélomanes. Ils me faisaient écouter beaucoup de choses comme Lenny Kravitz, Prince, David Bowie etc… J’ai tout de suite su que je voulais en faire mon métier .

Et votre immersion dans le Blues ? Si vous deviez citer quelques artistes, quels seraient-ils ?
B.B King, Albert Collins, Freddie King, Etta James, Ray Charles, Aretha… Il y en a trop ! Tous ces artistes m’ont énormément influencé ! Aussi par leur histoire, et l’histoire du blues.

Pouvez-vous nous éclairer sur le nom choisi pour ce nouvel album ?
WHA vient en fait d’un célèbre club à New York qui s’appelle le Café WHA qui a vu passer des noms comme Jimi Hendrix ou Bob Dylan. Lors de l’enregistrement de l’album, Philippe et moi allions très souvent jammer ou écouter de la musique live là-bas le soir. Je trouvais que WHA caractérisait vraiment bien notre voyage, l’expérience que nous avons vécue à New York.

Une anecdote sur votre rencontre avec Jerry Barnes ?
C’est une jolie histoire ! Cet été, on a fait la première partie de Chic dans le sud de la France. On a donc eu l’occasion de les rencontrer, de parler un peu avec eux. Et puis, j’ai eu un « coup de cœur musical » avec le bassiste Jerry Barnes à qui j’ai donné le CD, envoyé les maquettes et puis, il m’a recontacté en me disant qu’il adorait notre univers. Du coup, on s’est dit « allons-y », puisqu’à ce moment-là, on cherchait un producteur pour notre prochain album. Ensuite, les choses se sont enchainées très rapidement et il nous a donné l’opportunité d’enregistrer au Avatar Studio avec des musiciens de là-bas que nous admirons depuis des années! Jerry est un homme généreux et authentique. Une magnifique rencontre.

Qu’est ce que New York vous a apporté musicalement ?
Ca été une grosse claque, car déjà la culture que j’aime vient de là. Donc musicalement ils ont clairement ça dans la peau. Les musiciens comprenaient très rapidement ce qu’on attendait avec Philippe. Ils ont une rigueur de travail et une capacité de motivation qui est dingue. Le mot clé était « donne le meilleur de toi, surpasse-toi ». Et c’est ce que nous avons essayé de faire avec l’aide de Jerry et de toute l’équipe d’Avatar.

Cet album dont on a l’impression qu’il va prendre une place particulière dans votre jeune carrière, qu’en est-il pour vous, Nina ?
Cet album m’a fait grandir et je n’oublierai jamais tous ces moments magiques que j’ai vécu grâce à WHA. Ma musique, mon style s’affirme de plus en plus et je découvre une autre Nina finalement. J’ai également beaucoup travaillé sur plusieurs aspects de ma voix durant l’enregistrement et tout ça me réconforte dans la voie que je dois prendre.

Comment avez-vous travaillé sur ce nouvel album avec Jerry Barnes ? Quelle était l’idée de départ ?
Nous avions déjà bien avancé avec Philippe sur les compositions de ce nouvel album. Jerry nous a permis d’embellir et de bien produire notre travail. Il y a eu un bel échange, un vrai partage. Beaucoup de respect mutuel. Et le fait d’être à New York pour travailler directement avec Jerry nous a également inspirés. L’énergie de cette ville est très motivante où l’ on se sent pousser des ailes.

Où pourra-t-on vous voir sur scène dans les semaines à venir ?
Nous partons début novembre pour trois belles semaines de tournée en Allemagne puis en région parisienne et dans le sud. L’album sort aussi chez nos voisins germaniques à la fin du mois d’octobre.

CONCERTS TOURNÉE – WHA

07 novembre 2014 – AALEN (ALLEMAGNE) / JAZZ FEST
12 novembre 2014 – HAMBOURG (ALLEMAGNE) / STAGE CLUB
14 novembre 2014 – LEVERKUSEN (ALLEMAGNE) / JAZZTAGE
18 novembre 2014 – MUNICH (ALLEMAGNE) / UNTERFARHT
21 novembre 2014 – GUYANCOURT / LA BATTERIE
22 novembre 2014 – LE BLANC-MESNIL / LE 2 PIÈCES CUISINE
27 novembre 2014 – ROMANS SUR ISÈRE/ LA CORDONNERIE
28 novembre 2014 – LE BROC / LES ARTS D’AZUR
29 novembre 2014 – MARSEILLE / L’AFFRANCHI
05 décembre 2014 – ALENÇON / LA LUCIOLE

Nina Attal « Wha »
www.ninaattal.com

(Crédit Photo V.Galy)

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