Passion simple : Plaisir masochiste
Par Elodie Cabrera – bscnews.fr/ Sur la scène du Lucernaire, se dresse ce qu’il reste d’une femme brisée par une exquise incarcération.
Dans sa geôle, une chambre au décor minimaliste, elle décrit sa vie comme « une façon d’user le temps entre deux rencontres » avec A, son amant. Lancinante attente dont elle se délecte, jouissive souffrance dont elle se repaît. Y a-t-il un mot pour décrire cette abnégation de soi-même, où l’esprit est obnubilé par un seul être et le corps l’unique prisme du temps ? La passion. Un démon qui se glisse sous les draps, dévore, emplit et laisse …
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