Le chevalier de l’entrecôte : un opéra romanesque en trois actes

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Par Félix Brun – bscnews.fr/ Sur le rythme d’un opéra en trois actes, Joy Sorman nous amène sur les traces d’ « un soldat de la viande » : il est le jeune apprenti boucher à la dextérité reconnue qui veut devenir le meilleur ; devenu boucher hautement qualifié avec « un amour outré du métier, une joie démente, une vocation, une obsession rigoureuse », il devient « un homme décentré, un homme qui ne joue pas le rôle principal de sa propre vie, qui n’occupe qu’une place secondaire dans cette existence qui est pourtant la sienne. La viande tient le premier rôle. »

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« Nous aimons les animaux et aussi nous les mangeons. » Notre boucher fait corps avec les animaux dont il va travailler la viande, il s’identifie aux vaches qu’il caresse comme les femmes de ses rares saillies : « Pim parcourt le corps de l’animal comme le corps de la fille allongée, la joue d’abord puis le collier, les basses côtes, il descend vers le paleron, la macreuse, remonte …

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