Le mariage audacieux du grotesque et du sublime signé Grace Ellen Barkey
Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Cette porte est trop petite ( pour un ours), est un titre absurdement espiègle qui reflète bien le désir de Grace Ellen Barkey de plonger le spectateur dans un univers où le rationnel est substitué à l’empirique.
Progressant par tableaux sans lien véritablement formulable, chacun peut tisser librement son interprétation; ce travail de danse-théâtre se rapproche ainsi d’un recueil de poèmes dont Grace Ellen Barkey offrirait une représentation de chair et d’os et d’autres matières encore… D’abord, on découvre un ours dans une laverie, complètement désorienté, au milieu d’objets qui prennent vie et sont secoués de soubresauts et de convulsions …