Montpellier Danse 2011: Le centaure, Bartabas et Ko Murobushi

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Par Julie CadilhacPUTSCH.MEDIA/ Crédit-photo: Nabil Boutros/ Dire que l’ouverture du Centaure et l’Animal ne laissait rien présager de bon est un euphémisme: on découvre un homme au masque inquiétant, tête couverte d’un tissu blanc, qui martyrise les touches d’un piano de ses orteils et de ses doigts tandis que des vers macabres de Lautréamont résonnent sur le rideau tremblant. On tremble déjà d’assister à un spectacle qui sacrifie l’émotion en se noyant dans un projet trop conceptuel et sentant la lenteur pénétrer dans tous les membres du plateau, l’inquiétude de passer une ennuyeuse soirée pointe dangereusement le bout de son nez.

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Mais, alors, entre un cheval et la beauté sauvage de l’animal gomme tous les manques du début. La danse butô et le cérémonial équestre entament un dialogue troublant et primitif. Homme et cheval sont objet de métamorphoses aussi monstrueuses que fragiles, aussi puissantes que vacillantes. Les ombres se détachent, les corps s’affrontent, se débattent, sont soumis à de …

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