Deezer, un cas d’espèce du Web ?

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Ce week-end, l’absence de Jonathan Benassaya au MIDEM de Cannes a fait jaser. Force est de constater que cette situation a fragilisé sérieusement la réputation de DEEZER.

Certaines sources laissent entendre que le co-fondateur de Deezer aurait récemment démissionné suite aux mauvais résultats de la société en terme de chiffre d’affaire malgré des changements notables sur la politique du site. Ce qu’a démenti la société par communiqué, il y a quelques jours.

Les limites de la course à l’audience
Ce site d’écoute de musique en streaming est un succès retentissant en matière d’audience et dépasse largement le million de visiteurs uniques mensuels. Mais c’est à présent son modèle économique qui est âprement contesté.
Deezer se positionne autrement depuis novembre 2009 en proposant à ses internautes des forfaits payants afin de gonfler ses revenus en plus des gains publicitaires estimés à 700 000 euros mensuels. Seulement voilà, le lancement n’a pas les effets escomptés car les utilisateurs n’ont pas souscrits massivement à ces offres.
Il se murmure même que Jonathan Benassaya subirait les foudres des actionnaires et notamment de Xavier Niel, le patron de Free (source electronlibre.info) Plus grave, la perspective de l’arrêt définitif du site Deezer ne serait pas complètement à exclure tant la situation semble désespérée.

Mais Deezer est-il un cas d’espèce ?
Après les difficultés de la presse papier tentant par tous les moyens d’infiltrer internet et d’y trouver un second souffle en matière d’audience, c’est aujourd’hui à des secteurs initiés et lancés sur le net que le problème d’un modèle économique se pose. On pense bien évidemment au départ du fondateur de Dailymotion, Benjamin Bekbaum ou encore de Tariq Krim de Netvibes.

Le net restera t-il un théâtre privilégié et rentable pour les concepts en tout genre ou faudra t-il réfléchir à inventer un modèle économique enfin stable et lucratif sans se mettre à dos des millions d’internautes ?
N.V
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