Jil Caplan – l’interview
En 6 ème, une prof d’anglais m’a prêté un disque des Pink floyd, « Obscured by clouds », que j’ai adoré. Je crois que tout a commencé à ce moment. Un disque en appelle un autre, et petit à petit le monde s’élargit…
D’un côté, il y avait la musique que mes parents écoutaient,(Barbara, Brassens, Ferrat etc) et du classique, « l’Oiseau de feu »de Stravinsky, « Carmen » (qu’on chantait en préparant les repas). Puis il y a la musique avec les amis, Led Zeppelin, Leonard Cohen, Bowie, Mac Cartney…. Je prenais tout en vrac. À l’adolescence, les émotions sont très vives et marquent à tout jamais, c’est vraiment une période charnière où les bases se posent. On se fait avec tout ça. L’appétit et la curiosité se font aussi à ce moment, c’est important d’avoir plein …