Edward Hopper: une réalité seconde derrière le jeu des apparences
Par Albine Dufouleur – Bscnews.fr/ Edward Hopper, le génie du paradoxe. Ses toiles témoignent d’une construction méticuleuse de l’image tout en exposant un vide saillant, un espace immense et terrifiant.
Bien qu’inondées d’une lumière éclatante, elles laissent deviner un paysage obscur, une réalité seconde que le spectateur décode derrière le jeu des apparences. La présence de personnages n’empêche pas l’irruption d’un silence pesant qui tonne la désillusion de la vie. Ils restent immobiles, encastrés dans la représentation sociale qui leur est assignée. Les airs mélancoliques qui figent les visages …