Mesures sanitaires et Covid19 : « La petite plaisanterie a assez duré ! »
Philosophe, chroniqueuse dans plusieurs médias et auteur d’un livre aux éditions L’Artilleur consacré à la liberté d’expression paru ce mois-ci, Anne-Sophie Chazaud fait partie du clan des francs-tireurs qui use de son droit à une expression libre et une franche liberté de ton. Elle publie beaucoup sur Facebook. Voici l’un de ses derniers billets d’humeur sur la crise sanitaire et les mesures de restriction.
« La petite plaisanterie a assez duré.
Il conviendrait d’attirer l’attention des citoyens sur le fait que les mesures liberticides sans fin choisies par cet exécutif deviennent tout simplement insupportables, insupportables au plan existentiel, et insupportables au plan démocratique.
Il semblerait que les pouvoirs publics aient pris un goût psycho-maniaque pour empêcher les Français de revivre normalement, en y déployant un zèle tout particulier, alors que l’épidémie ne le justifie absolument plus.
Ainsi apprend-on que les contrôles de police seront renforcés délibérément pour priver nos compatriotes de la jouissance de retrouvailles avec le beau temps, de pique-nique trop plaisants, trop longs.
Le couvre-feu par exemple va-t-il durer jusqu’au prochain passage de la comète de Halley ? Qu’est-ce qui justifie que les terrasses de cafés et restaurants ne rouvrent pas ? Les musées ? Les cinémas ? RIEN. Si tu as peur du covid, tu restes chez toi et tu emmerdes pas tout le reste de la population ! Et si tu vas chez papi-mamie, tu te laves les mains et tu leur roules pas des pelles. C’est si dur à comprendre ça ?
Alors, on apprécie particulièrement ces pouvoirs publics et forces de l’ordre qui jouissent manifestement de créer des bouchons à 18h pour ensuite pouvoir racketer fiscalement les citoyens qui, justement prisonniers des embouteillages créés, tentent tout de même de vivre comme autrefois en pays libre.
Je veux simplement dire qu’il va falloir que tous ces gens devenus bord sadiques comprennent bien que tôt ou tard nous allons reprendre nos libertés, et qu’on ne se laissera plus faire. Qu’ils ne vont pas pouvoir éternellement emmerder les Français, selon l’expression de Pompidou.
On n’ira pas à des festivals pourris assis à moins de 5000 zombies neurasthéniques, on dansera, on boira, on fumera, on se touchera, on rira sans masques parce qu’en Occident on aime voir nos visages respectifs, on fichera la paix aux jeunes afin qu’ils vivent une jeunesse normale pas exclusivement sacrifiée à la préservation des petites angoisses existentielles de baby-boomers qui se découvrent mortels.
On recommencencera aussi à se battre politiquement, on n’acceptera pas les gabegies en cours, les dissolutions pour police politique tiens par exemple, les tentatives de fausser le scrutin à venir par exemple aussi, avec le recours au vote anticipé par correspondance : même pas en rêve ! On ne va pas se laisser faire éternellement et il faut bien comprendre que quand nous aurons repris nos libertés nous ne les lâcherons plus.
À un moment, ça suffit.
Alors je vous souhaite un bon week-end, au soleil, à faire la fête et à préparer un printemps FRANÇAIS c’est-à-dire la tête haute. »