Aurelio sur le papier ou sur la peau
Propos recueillis par Julie Cadilhac – On a rencontré Aurelio au Festival International de la BD d’Angoulême du côté des stands de l’édition indépendante. Rencontre épidermique: son trait espiègle et burtonien nous a séduits. On vous présente donc cet illustrateur passionné qui dessine aussi bien sur le papier que sur la peau…
Dessiner sur le corps des gens, c’est une vocation qui naît à l’adolescence lorsqu’on gribouille ses bras de graffitis et autres marques d’appartenance à un groupe? c’est l’expression d’une volonté freudienne de masquer la nudité….? ( je plaisante)…alors, expliquez-nous…
Dessiner (tout court) c’est une vocation. Après, pour ce qui est du tatouage, j’y pensais en effet beaucoup au lycée (je m’étais d’ailleurs déjà piqué une mimi-merde sous la cheville à l’aiguille à couture trempée dans l’encre de chine, le truc à pas faire quoi). Mais je n’ai jamais été trop à l’aise à la vue du sang d’autrui… Du genre à tourner vite de l’œil… Alors, je me suis dit qu’il valait mieux penser à autre chose… Et comme (à cette même période de lycée) mes caricatures de profs et mes BD faisaient déjà bien marrer mes potes pendant les cours… Je suis revenu au tattoo des années après, grâce à mon éditeur et ami des Presses Littéraires, Jérôme, qui m’a présenté son tatoueur, Belly, qui avait beaucoup aimé ma …