Les courants proviennent de ce qu’il y a trop d’ouverture

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La phrase est d’Henri de Raincourt. Le président du groupe UMP au Sénat vient d’ailleurs d’entrer au gouvernement, au poste de ministre chargé des relations avec le Parlement, à la faveur d’un remaniement qui augure trois années de présidence sarkozienne dure. Back to basics : il faut s’attendre à un retour vers le sarkozysme du candidat et non le sarkozysme présidentiel édulcoré. Selon les mots de Jean-Michel Aphatie, c’est « le remaniement le plus rigolo de la Ve République ». A n’en pas douter, il dit vrai. Et l’on vous explique pourquoi…

Tirer les leçons des européennes

Premier enseignement : qui n’obéit pas au chef de l’Etat est sanctionné. Ainsi le sort de Rama Yade, rétrogradée secrétaire d’Etat aux sports. A noter que le secrétariat d’Etat aux droits de l’homme n’existe plus. Triste symbole au moment où le peuple iranien manifeste contre un régime qui bafoue ses droits.
Ironie du sort : qui obéit au chef de l’Etat est sanctionné. Ainsi le sort de Rachida Dati et Michel Barnier. Non que le Parlement européen soit leur sanction, mais élus à Strasbourg, ils se voient contraints de quitter le gouvernement… au moment où Nora Berra, élue elle aussi le 7 juin dernier, se voit proposer un maroquin ministériel. La voici promue secrétaire d’Etat chargée des Ainés.

Deuxième enseignement : trop de réussite tue la …

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