Kenneth White : dans les rues et sur les rivages

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Propos recueillis par Marc Emile Baronheid – bscnews.fr / Kenneth White, que l’on a décrit comme le plus français des Écossais, le plus européen des Britanniques, et qui est certainement un des plus grands écrivains européens du moment, vient de publier simultanément La Carte de Guido, un pèlerinage européen, prose narrative, chez Albin Michel à Paris, et, au Mercure de France, un livre de poèmes, Les Archives du littoral.

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Qu’avez-vous voulu faire avec La Carte de Guido ? Présenter une certaine idée de l’Europe ?
Plutôt donner une sensation de l’Europe, une sensation profonde, existentielle, émotionnelle, en dehors des statistiques économiques. Je me souviens de mes premières émotions sur les innombrables traversées de la Manche, entre Newhaven et Dieppe, Douvres et Ostende… Bref, le livre est placé sous le signe de l’expérience, ce n’est pas un traité politico-économique. Mais il y a aussi des références, en passant, à cet aspect des choses : quand, par exemple, j’écoute des conversations entre avocats en route vers le parlement européen dans le Thalès entre Paris et Bruxelles, et des hommes d’affaires dans un café à Bruxelles ou un restaurant à Bilbao. Mais, derrière les sensations, les émotions, les anecdotes, il y a aussi, bien sûr, une idée. J’ai depuis longtemps une haute idée de …

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