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Le SIEL: le salon des refusés

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Par Damien Luce – Bscnews.fr / Il fut un temps (pas si lointain) où le succès d’un artiste dépendait de ses protecteurs. Mozart, on le sait, tout génial qu’il était, n’en était pas moins laquais, au même titre que le cuisinier ou la femme de chambre. Il fallut attendre un Beethoven, pur produit de la révolution, pour que l’artiste conquière son indépendance. On ne s’incline plus devant les Ducs et les Duchesses, mais on les fait attendre dans un froid vestibule, avant de les recevoir en robe de chambre et mal rasé. La révolution, non contente de trancher des têtes à tire-larigot, s’est aussi appliquée à anéantir les Institutions Académiques, lesquelles étaient considérées comme une autre forme d’asservissement de l’artiste. En matière d’Art, par exemple, le peintre devait montrer patte (ou palette) blanche pour être officiellement reconnu. (Palette blanche est, comme on sait, chez les peintres, rarement en usage.) Le consulat viendra vite remplumer, ou plutôt empalmer les Immortels …

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