Alain Avello: « Nos «élites» nient et renient la culture française »
Dans cet entretien incisif, Alain Avello, président de l’Association Racine et membre des Patriotes met en lumière une critique cinglante des élites françaises, qu’il accuse de trahir la culture nationale et de contribuer au déclin de la langue française. Il pointe du doigt Emmanuel Macron et ses semblables, qui, selon lui, ont abandonné la mission de servir la France au profit d’une idéologie mondialiste destructrice. Le déclin du français est ici présenté comme le symptôme d’une acculturation généralisée, dominée par l’américanisation et l’usage du “globish”, un outil de soumission économique et culturelle.
Alain Avello n’hésite pas à dénoncer l’école républicaine et les choix politiques comme responsables de l’appauvrissement de la maîtrise de la langue, plaçant les classes populaires en première ligne des victimes de cette transformation. Le franc-parler de l’interviewé se manifeste dans ses jugements tranchés, particulièrement à l’égard des élites politiques et culturelles, qu’il accuse de renoncer à l’identité française et d’entraîner le pays dans une spirale de déclin géopolitique.
En quoi le déclin de la langue française est-il le symptôme du déclin de nos élites ?
Ce que vous désignez comme le « déclin de nos élites », c’est au fond le mouvement continu, quoique connaissant sans doute avec Emmanuel Macron, une accélération sans précédent, qui conduit, depuis plusieurs décennies, les élites dirigeantes, et tout particulièrement celles qui, pour notre plus grand malheur, parviennent à se hisser à la tête de l’Etat, à se détourner de la France, à perdre jusqu’à l’idée que leur mission est de la servir et, plus constitutivement, à ne plus l’aimer.
Or nous sommes bel et bien parvenus au point où un chef de l’Etat peut ne plus aimer la France, ne cherche plus à en servir les intérêts qui se confondent naturellement avec ceux de son peuple, peuple pour lequel d’ailleurs il éprouve et exprime le plus grand mépris ! Voilà qu’est brossé un portrait plutôt fidèle d’Emmanuel Macron. Et donc, depuis le Général de Gaulle, lequel était évidemment tout l’inverse, à Macron, le déclin a bel et bien suivi une trajectoire continue.
C’est un lieu commun que de dire que l’on ne saurait aimer la France, ce qui justifie à soi seul qu’on se place à son service, si l’on n’aime pas sa culture, la langue structurant la culture en chacun de ses pans. Or l’on sait comment Emmanuel Macron conçoit la culture française. Pour rappel, il osa proclamer le dimanche 5 …