Philippe Lacoche: « La société d’aujourd’hui, où on ne peut plus rien dire sans se faire traiter de fasciste, d’antiféministe, de raciste, de réactionnaire, me gave! »

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Journaliste, parolier et auteur d’une quarantaine de livres, Philippe Lacoche vit à Amiens et s’inspire souvent de sa Picardie, comme dans « Je suis Picard mais je me soigne », un essai avec une préface de Philippe Tesson.

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Après son roman, « Les Ombres des Mohicans » (Ed du Rocher), les nouvelles de « Oh, les filles » ont un charme fou, celui d’une littérature en voie de disparition, par sa nostalgie de la province d’avant, ses rituels, ses bistrots, les liens qui se tissent entre générations, son sens de l’honneur et de l’amitié, son goût du vin et des plats du terroir aussi. Il se dégage de ces histoires d’êtres à la lisière des choses, ces vies qui basculent, une mélancolie, une musique qui rappellent les livres d’Antoine Blondin, de Roger Vailland ou de Michel Déon. Philippe Lacoche a l’art de mettre un peu d’humour dans l’eau froide. Et l’on referme ce livre avec l’impression d’être compris par un ami.

D’où vous est venue l’idée de ces nouvelles centrées sur des figures de femmes ?
J’avais écrit dernièrement quelques nouvelles inédites ; je me suis rendu compte que celles-ci comportaient toutes des personnages féminins qui, à chaque fois, intervenaient de manière importante dans la narration. Parallèlement, j’avais l’intention de réunir d’autres nouvelles dont certaines avaient été publiées dans des revues ou des journaux ou des ouvrages collectifs. Et, je fis le même constat : les femmes y jouaient un rôle crucial. J’ai donc rassemblé anciennes et nouvelles récentes ; elles constituent le livre Oh, les filles !

Qu’aviez-vous envie de raconter ?
Raconter des histoires, rien que des histoires ; des histoires de fiction pour la plupart. M’évader de ce monde de cinglés grâce à l’imaginaire.

Comment les avez-vous écrites ? Les avez-vous conçues en fonction des chutes, excellentes, d’ailleurs ?
Non, je n’écris jamais mes nouvelles en fonction des chutes ; je navigue souvent à vue. Je me laisse porter. Certes, je sais à peu près où je vais mais, parfois, la destination finale n’est pas du tout celle à laquelle j’avais pensé. Alors, c’est …

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