(Vidéo) Christian Estrosi : « La première des libertés c’est la reconnaissance faciale pour que les individus les plus dangereux puissent être suivis 24h sur 24 »

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Lors d’une récente interview sur Cnews, Christian Estrosi, maire de Nice, a suscité un débat enflammé en déclarant que « la première des libertés, c’est la reconnaissance faciale, pour que les individus les plus dangereux puissent être suivis 24 heures sur 24 ». Cette affirmation a ravivé la discussion sur les implications de la reconnaissance faciale en matière de sécurité et de protection des libertés individuelles. Et dans l’optique des Jeux Olympiques organisés à Paris l’été 2024, le gouvernement songe sérieusement à le mettre en place de façon massive, avec le risque d’être généralisé à l’ensemble du pays.

La reconnaissance faciale est une technologie en plein essor qui suscite bien des inquiétudes. Christian Estrosi, dans son discours, met en avant la sécurité comme principale justification de son utilisation. Il soutient que cette technologie permettrait de surveiller en permanence les individus les plus dangereux, contribuant ainsi à la prévention et à la résolution des crimes.

Cependant, cette affirmation soulève des questions cruciales concernant les droits individuels et la vie privée. La surveillance constante par le biais de la reconnaissance faciale soulève des préoccupations légitimes quant à la protection de la vie privée des citoyens. Accepter de vivre dans un monde où les citoyens sont constamment scannés et identifiés n’offrent plus aucune garantie sur nos libertés individuelles et publiques, à la la lumières aberrations, des abus et des restrictions de libertés vécus lors de la crise sanitaire.

Son utilisation généralisée pourrait conduire à une société de surveillance étatique, où chaque mouvement de chaque individu serait enregistré et analysé sous l’alibi fallacieux de la surveillance des terroristes.

 

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