Une tempête médiatique s’est déclenchée après les propos tenus par Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur sur France Inter. Dans sa récente chronique, Meurice a qualifié le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, de « nazi sans prépuce », des mots qui ont immédiatement suscité l’indignation et de vives réactions.

Les accusations d’antisémitisme ont fusé à l’encontre du chroniqueur. De nombreux auditeurs, personnalités politiques et représentants de la communauté juive ont exprimé leur consternation face à ce qu’ils considèrent comme une attaque gratuite et offensante, non seulement envers le Premier ministre israélien, mais aussi envers la communauté juive dans son ensemble.

🇫🇷 FLASH – Polémique après que Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur à France Inter, ait qualifié le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou de “nazi sans prépuce”. Le chroniqueur radio est accusé d’antisémitisme suite à sa chronique. pic.twitter.com/jsOEPUgEpa

— AlertesInfos (@AlertesInfos) October 31, 2023

Cette controverse intervient dans un contexte déjà tendu, avec la guerre entre le Hamas et Israël en toile de fond. À ce titre, l’Arcom (l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle) a été saisie concernant des propos tenus par Guillaume Meurice.

France Inter, la radio nationale qui héberge l’émission de Meurice, est désormais sous pression pour prendre position sur cette controverse. A ce sujet,  Adèle Van Reeth la directrice de France Inter a exprimé ce mercredi son « malaise » à propos de la chronique polémique de l’humoriste sur le Premier ministre israélien.  Guillaume Meurice, après cette vive polémique à poster ce tweet énigmatique.

#JeSuisCharlie pic.twitter.com/LKtONJNC5R

— Guillaume Meurice (@GMeurice) October 31, 2023

Cette affaire soulève la question du rôle de l’humoriste dans la société contemporaine : où se situe la limite entre la satire, qui vise à critiquer et à provoquer, et le respect des sensibilités individuelles et collectives ? Une chose est certaine, la remarque de Meurice et la saisie de l’Arcom continueront d’alimenter le débat sur la liberté d’expression et ses limites dans les jours à venir. De son côté, l’avocat Gilles-William Goldnadel a déclaré vouloir poursuivre l’humoriste en justice : « Je vais engager des poursuites judiciaires, je choisis mes mots avec précaution. Il y a eu le plus grand pogrom il y a trois semaines, et lui, il explique que le Premier ministre israélien est un nazi. »

A noter tout de même que la vidéo de Guillaume Meurice, à l’heure où nous écrivons cet article est toujours visible sur Youtube. Apparemment, elle aurait échappé à la surveillance pointilleuse des « modérateurs » de Youtube ».

https://www.youtube.com/watch?v=VUWpzzyEQ6w