Immigration : un coût net de 53,9 milliards d’euros pour l’État en 2022 selon Jean-Paul Gourévitch

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Dans une étude réalisée pour Contribuable Associés, le démographe Jean-Paul Gourévitch établit un rapport entre les dépenses et les recettes liées directement ou indirectement à l’immigration. Selon l’expert, la note totale de l’immigration s’élève à 53,9 milliards pour la France en 2022, qui reste l’un des pays européens les plus généreux avec les migrants.

« La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent » disait Albert Camus. Dans le cas présent en l’occurrence, il semble que la France donne beaucoup au quotidien sans que cela n’éclaircisse l’avenir. Cette étude, qui se veut être « une base de travail » pour le débat idéologique, fournies nombre de données peu connues du grand public, ce que le démographe regrette d’ailleurs depuis de nombreuses années. Notamment les coûts générés par la lutte contre l’immigration clandestine et les étudiants étrangers.

Bilan comptable

Dans un entretien accordé au Figaro à l’occasion de la sortie de cette étude, Jean-Paul Gourévitch est catégorique sur les résultats d’une étude sérieuse sur le sujet « Aucun économiste scientifique, quelle que soit son orientation politique, ne vous dira que l’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte, pour une raison précise: le nombre d’immigrés qui travaillent est très inférieur à celui des immigrés qui ne sont pas encore en âge de travailler ou qui ne travaillent pas ». Le démographe en veut pour preuve les données de l’Insee concernant les descendants d’immigrés subsaharien « 56% sont mineurs, donc ne travaillent pas, et une partie de ceux qui pourraient travailler est au chômage ».

Pour ce qui est des principaux postes de dépenses, on compte notamment 41,44 milliards d’euros pour les retraites versés aux immigrés réguliers, 25,5 milliards pour couvrir leurs dépenses de santé, près de 15 milliards d’aides familiales ou bien encore 2,97 milliards de RSA et 4,70 milliards d’allocations chômage. Le total s’élevant à 105,78 milliards d’euros de dépenses sociales pour l’année 2022, sans compter les coûts indirects engendrés par les migrations qui s’élèvent à plus de 50 milliards d’euros. Notamment les coûts régaliens (police, justice) qui s’élèvent à 13,63 milliards et sociétaux (fraudes aux prestations sociales, prostitutions, trafics…) pour 41,37 milliards.
Le démographe ne nie cependant pas que l’immigration puisse générer des bénéfices qu’il estime à 95,49 milliards (recettes fiscales nationales et territoriales, recettes sociales).

Le spécialiste pointe également l’aide au développement extérieur qui s’élevait à 16 milliards d’euros en 2022, « un record historique » précise Le Figaro. Selon Jean-Paul Gourévitch, ces aides «tendent paradoxalement à accroître le désir et les opportunités de migration plus qu’à les contenir». Non seulement car une partie de ces sommes sont utilisées pour migrer, mais aussi parce que les bénéficiaires des aides ne trouvent pas de postes à la hauteur des compétences qu’ils ont acquis.

Cette étude est une nouvelle preuve que la politique migratoire française doit être largement revue, au vu de ce qu’elle coûte aux deniers de l’État. Au delà de ce simple fait comptable, il faut aussi évoquer les problèmes entre les populations d’origine et immigrées, inhérents à la cohabitation de plusieurs cultures sur un même territoire, au sein d’une même population. Sans parler de la croissance démographique sur un continent africain qui devrait atteindre le milliard d’habitants en plus d’ici 2050, ce qui représente des dizaines de millions de potentielles migrations vers l’Europe.

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