André Larané: « Même Netflix n’aurait imaginé un destin aussi extraordinaire que celui de Jeanne D’Arc ! »

Journaliste et fondateur du site d’Histoire herodote.net, André Larané a publié un ouvrage passionnant « Notre héritage », qui aborde le rôle passé de la France dans le monde. Il est également question de roman national et des grandes figures de notre histoire qui ont fabriqué notre destin national, qui aujourd’hui, est de plus en plus menacé.

Pouvez-vous nous présenter le site Herodote.net ?
Herodote.net est issu d’un blog que j’ai créé il y a 25 ans. C’est aujourd’hui un média de presse en ligne dédié à l’Histoire avec une équipe active de contributeurs, journalistes, enseignants et historiens. Il comprend vingt mille articles de type encyclopédique qui racontent les événements mémorables en France et dans le monde de Lucy à nos jours. Il développe aussi de vastes synthèses sur les phénomènes d’enjeu historique, dans la géopolitique, la société, les moeurs, les arts, les idées, etc.
Nous présentons aussi un contrepoint historique de l’actualité dans notre lettre électronique hebdomadaire, Les Chroniques d’Herodote.net, qui est diffusée gratuitement auprès de cent mille abonnés. Dans cette lettre, nous rappelons les grands anniversaires mais également nous nous penchons sur les sujets qui agitent l’actualité et nous les décryptons de façon non conventionnelle à la lumière de l’Histoire. Il peut s’agir de la guerre d’Ukraine comme du dérèglement climatique, de la crise des retraites ou de l’écriture inclusive. Herodote.net est un média indépendant et vit grâce aux adhésions versées par ses Amis, 20 euros par an.

À la lecture de cette citation Jules Michelet : « Je la vis comme une âme et comme une personne. » L’amour charnel de la France n’est-il pas le socle de votre propos?
Les grands historiens partagent le sentiment de Michelet. Nous pourrions citer Fernand Braudel ou encore Marc Bloch. Et bien sûr de Gaulle qui était un grand homme d’État mais aussi, à sa manière, un historien : « Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs. »
Il y a, me …