(Vidéo) Ursula Von Der Leyen menace ouvertement les Italiens dans le cas d’une victoire de Giorgia Meloni aux élections
Ursula Von der Leyen continue son chapelet de déclarations de plus en plus stupéfiantes au fil des jours que ce soit sur la guerre en Ukraine, les politiques énergétiques et sanitaires européennes et maintenant sur les élections législatives le 15 septembre prochain en Italie.
La présidente de la Commission européenne s’est exprimée depuis Washington, avec en arrière fond un très apparent drapeau américain, sur les prochaines élections législatives en Italie le dimanche 25 septembre. Les propos tenus posent bien des questions sur la notion démocratique qu’entretient Ursula Von Der Leyen avec les pays membres de l’UE et la souveraineté démocratique des peuples. « Nous verrons. Si les choses vont dans une ‘direction compliquée’ – j’ai parlé de la Hongrie et de la Pologne – nous avons des outils adaptés. »
NEW – EU Commission President on the upcoming elections in Italy, where a right-wing victory is expected:
"We will see. If things go in a 'difficult direction' – I have spoken about Hungary and Poland – we have tools." pic.twitter.com/PxtvpXyCua
— Disclose.tv (@disclosetv) September 23, 2022
Ces mots résonnent étrangement avec une déclaration de l’ancien président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker le 28 janvier 2015 dans une interview dans le Figaro, « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Ursula Von Der Leyen menace ouvertement les Italiens en expliquant que s’ils donnent une majorité au parti dit « d’extrême droite » italien de Giorgia Meloni, opposée à la politique verticale de l’Union européenne, des sanctions pourraient être imposées à l’Italie, comme c’est le cas contre la Hongrie et la Pologne.
Cette déclaration pose bien des questions sur la mainmise de Bruxelles sur les politiques souveraines des Etats membres et nous ramène en 2008 en France, lorsque Nicolas Sarkozy est passé outre, via le Congrès de Versailles, le referendum du peuple français de 2005, où le non au traité constitutionnel l’avait emporté à 54%. Une nouvelle déclaration qui marque la crispation d’une commission européenne qui a de plus en plus de mal avec les démocraties européennes, maniant plus ouvertement une politique d’ingérence.